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    Héraclès

     

     

     

    Héraclès, né Alcide, est le fils de Zeus et d'Alcmène. Tourmenté par Héra depuis sa naissance, il tue sa femme et ses fils, pris d'une folie provoquée par la déesse. Désireux d'expier sa faute, il consulte un oracle afin de se faire pardonner. Il lui est ordonné de changer son nom en Héraclès («gloire à Héra») et de se mettre au service d'Eurysthée. Ce dernier est roi de l'Argolide et ennemi d'Héraclès. Le demi-dieu (1) devra aussi accomplir les tâches qui lui seront commandées par le roi : les douze travaux – dix à l'origine.

    Le premier travail confié à Héraclès consistait à ramener à Eurysthée la peau du Lion de Némée. Cette féroce créature était la descendante de Typhon, lui-même fils de Gaïa et de Tartare, et terrorisait la région de Némée, en Argolide (2).

    Lorsque, après de longues recherches, Héraclès surprend enfin l'animal, le demi-dieu décoche des myriades de flèches sur sa proie. Toutes rebondissent sur le cuir épais de la bête ; constatant l'inefficacité de ses armes, Héraclès frappe le lion avec sa massue, l'étourdissant. Apeurée, la bête se réfugie dans sa tanière jusqu'où la suit Héraclès, qui en profite pour boucher l'une des deux entrées. Il pénètre ensuite dans la caverne et affronte le lion, qu'il étrangle à mains nues.

    Victorieux, le héros dépèce l'animal avec les griffes de celui-ci, puis se revêt de la peau qu'il amène jusqu'à Mycènes. Il jette le cuir aux pieds d'Eurysthée qui, terrifié, se réfugie dans une jarre. Le premier des douze travaux venait d'être accompli.

     

     

    (1) : Les enfants issus de l'union d'un dieu et d'un(e) mortel(e) sont appelés les demi-dieux.
    (2) : L'Argolide est une péninsule de Grêce.

     

     

    Par Alexander.


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    Une légion romaine en Chine ?

     

    Si l'on vous demande jusqu’où sont allées les légions romaines, vous pensez sûrement à l'Afrique du Nord, l'Europe ou encore l'Asie mineure. Mais saviez­-vous que certaines théories les placent en Chine ? Cette idée a été émise par un sinologue (1) américain, Homer Hasenpflug Dubs qui la suggère en 1955. Selon lui, l'histoire de cette légion perdue remonte à l'an ­53 avant J.C. Marcus Licinius Crassus était un général romain qui avait réalisé le fait d'armes de mater la révolte de Spartacus (2) avec l'aide de Pompée (3). Il décide alors de lancer une grande campagne contre les Parthes (4). 42000 hommes partent au combat, cette attaque est un véritable échec, Crassus est tué et son armée est défaite. Une partie de cette armée va être capturée, 10,000 hommes, envoyés en Asie centrale dans l'actuel Turkménistan. Plus tard, les Parthes sont attaqués par une armée venant de l'autre côté, les Chinois. Ils attaquent la capitale parthe et font, parmi les captifs, 145 prisonniers qui seraient les légionnaires de cette légion. Ils auraient finalement été affranchis et auraient fondé une ville romaine en Chine. Ainsi serait né Lijian (légion) devenu Liquian au fil des siècles et se trouvant dans la province de Gansu. En plus de ces faits historiques recoupés entre eux, Homer Hasenpflug Dubs relève qu'il y a des Chinois de cette région à l'aspect européen.

    Cette théorie est, de plus, encouragée par les habitants car elle apporte au village une publicité pratique. Cependant, malgré tout cela, cette idée reste ce qu'elle est : une théorie sans fondement suffisant. Les textes recoupés entre eux n'ont pas de rapport entre eux et les techniques "spécifiques aux Romains" telles que certaines fortifications ou stratégies militaires, étaient connues en Chine depuis longtemps. Quant aux Chinois typés Européens, des commerces existaient entre ces deux empires et certains Romains décidaient parfois de rester finir leur vie en Chine. Énormément de scientifiques ont voulu faire tomber la thèse de Homer Hasenpflug Dubs point par point, mais elle persiste encore et dispose toujours de partisans.

     

    Une légion romaine en Chine ?

     

    (1) sinologue : Scientifique étudiant la langue, l'écriture et la culture chinoise.

    (2) Spartacus : Esclave romain ayant réalisé la plus célèbre révolte d'esclaves de ­73 à ­71 av.

    J.C.

    (3) Pompée : Général et homme d'état en rivalité avec César et Crassus

    (4) Parthes : Peuple d'Asie centrale ancêtre des Huns.

     

    Par Aetius.

     


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    Apollon



    Apollon, l'une des principales divinités de la mythologie grecque, était le dieu de la Lumière, des Arts et de la Divination. Il est fils de Zeus et de Léto, né sur l'île d'Ortygie (l'île aux cailles) qui plus tard prend le nom de Délos où sa mère, poursuivie par la jalousie d'Héra, avait finalement trouvé refuge. Il est le dieu de la Lumière, et conduit parfois le char du Soleil (Hélios).C'est le dieu des Purifications, le dieu vengeur qui déchaîne les épidémies, le dieu protecteur, le dieu médecin avant son fils Asclépios. Il est aussi dieu des archers, dont les flèches fabriquées par Héphaïstos et tirées par son arc d'argent, sont redoutables. Le dieu rendait ses oracles de différentes façons:

    -soit, comme à Delphes, par l'intermédiaire d'une prêtresse, nommée la Pythie, qui était assise sur un trépied couvert de la cortina, la peau de Python, placé au-dessus d'une cavité d'où sortaient des vapeurs sulfureuses .

    -soit par le bruissement des arbres comme à Délos.

    Apollon, par deux fois, encourut la colère de Zeus malgré tout l'amour que son père lui portait. La seconde fois, Apollon, pour venger le meurtre de son fils Asclépios foudroyé par Zeus, tua les Cyclopes car ils avaient forgé les foudres.(éclairs).

     

     

    Par les Bibitors.


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  • Asclépios


    Asclépios était le dieu de la médecine dont les attributs étaient le serpent, le coq, le bâton, la coupe. Il était fils d'Apollon et de Coronis qui était la fille de Phlégias roi des Lapithes. Le petit Asclépios fut recueilli par un berger qui le nourrit du lait de ses chèvres et plus tard Apollon confia son fils au Centaure Chiron qui lui apprit l'art de la médecine. Athéna lui donna deux fioles contenant du sang de Méduse. L'une permettait de tuer et l'autre de ressusciter les morts. Asclépios s'en servit à plusieurs reprises mais Hadès se plaignit à Zeus que l'ordre du monde risquait d'en être changé et ce dernier foudroya Asclépios .  Toutefois Zeus rappela Asclépios à la vie sous la forme d'un serpent, réalisant ainsi la prophétie de la fille de Chiron qui avait prédit qu'Asclépios deviendrait un dieu. Il ne faut pas confondre le bâton d'Asclépios (un bâton sur lequel s'enroule une couleuvre) avec le caducée d'Hermès (bâton sur lequel s'enroulent deux serpents) ni avec le symbole d'Hygie (un serpent enroulé autour d'une coupe) même si on utilise dans le langage courant actuel le terme de caducée. Les descendants d'Asclépios, les Asclépiades, formèrent une confrérie, avec ses rites secrets. Hippocrate, le grand médecin de l'antiquité, passait pour un descendant d'Asclépios.Le culte d'Esculape fut introduit à Rome en 290 av. notre ère lors d'une épidémie de peste. On éleva un temple au dieu sur une île du Tibre.

     

    Par les Bibitors.


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  • Rome

     

    Remus et Romulus ? Les Sabins ? Un peuple étrusque ? Vous n'y êtes pas. D'après les croyances communément admises, Rome provient des ruines de Troie et plus exactement d'un homme, Énée, qui a eu le droit à une épopée de pas moins de 10.000 vers divisés en 12 chants, ce qui fait beaucoup. Cette épopée est un ouvrage de Virgile nommé L'Énéide.

    Donc en effet, Rome qui n’appréciait pas les étrangers est elle-même issue d'un étranger.

    Énée arrive dans la région du Latium, il s'agit alors des chants VII et VIII (7 et 8). Il y a ensuite une guerre qui oppose Énée à Turnus. C'est alors les chants IX à XII (9 à 12).

    En arrivant dans le Latium, Énée est bien reçu car le roi Latinus apprend d'un oracle qu'Énée est destiné à sa fille. Il la refuse donc au roi des Rutules, Turnus. Mais Junon refuse que cette alliance se fasse sans bain de sang et envoie une Furie(1) provoquer la haine des Troyens chez les habitants du Latium. La guerre éclate donc entre Turnus et Énée.

    Énée reçoit l'aide d'Evandre, un Arcadien, et des habitants du Latium qui soutiennent le roi Latinus. Suite à plusieurs batailles Énée défie Turnus en combat singulier, il en sort vainqueur et le tue bien que celui-ci implore sa pitié. Il fonde par la suite la ville de Lavinium, son fils Ascagne fonde Albe-La-Longue et bien après Romulus fondera la fameuse Rome.

     

    (1) Furie : Équivalent des érinyes grecs, esprit de la vengeance. La Furie concerné ici est Alecto.

     

     

    Par Aetius.


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